Qu’est-ce que l’éco-anxiété ?
Contraction d’écologie et d’anxiété, ce terme a été inventé en 1997 par la chercheure en santé publique belgo-canadienne Véronique Lapaige. Depuis, il est couramment utilisé entre autres dans les médias pour évoquer l’anxiété face aux crises environnementales.
Plusieurs événements ont facilité l’apparition et l’utilisation de la notion d’éco-anxiété : les phénomènes climatiques extrêmes apparus en 2019 et la crise du Covid 19 qui ont fait prendre conscience au plus grand nombre de la gravité de la situation, même si cela fait bien longtemps que les scientifiques du monde entier alertent sur les conséquences catastrophiques du changement climatique.
Les jeunes générations, portées par la militante écologiste Greta Thunberg, sont plus impactées que les anciennes générations, car plus concernées par cet avenir sombre qui les attend.
Même s’il est difficile d’évaluer aujourd’hui le nombre de personnes touchées par l’éco-anxiété, nous savons, de par les études qui ont été réalisées, que le dérèglement climatique est une des principales préoccupations des Français. Pour les plus pessimistes, c’est même la peur d’un effondrement qui occupe leur esprit.
Il existe des risques liés à ce phénomène d’éco-anxiété
- Le déni qui consiste à ne pas prendre cette forme d’angoisse au sérieux ou bien à la minimiser.
- Le développement d’une pathologie c’est-à-dire de transformer ces émotions en un problème de santé mentale.
- L’instrumentalisation à des fins idéologiques, politiques, commerciales ou sectaires par différentes sortes d’individus ou de groupes.
Ces risques sont à combattre et une des meilleures façons d’y faire face, c’est peut-être de transformer cette énergie négative en énergie positive et ainsi de s’engager dans l’action avec d’autres personnes qui partagent la conviction qu’il est possible de changer le monde. Entrer dans l’action permet de reprendre un peu le contrôle sur la situation et de diminuer les effets de l’éco-anxiété.
S’engager dans une association, se rendre utile, changer ses habitudes, sa vie, son travail, s’entourer de personnes positives et actives.
Enfin, se reconnecter à SA/LA nature en allant marcher dans la nature ou mieux, en réalisant un séjour inspirant au cœur d’espaces naturels protégés, ils sont nombreux en France !